Jean d'Ormesson se raconte, évoque son enfance au château maternel de Saint-Fargeau, la famille de diplomates de son père, sa découverte de la littérature, de la politique, mais il le fait comme un homme qui, au soir d'une vie bien remplie, tente de faire le bilan et de dégager le sens de l'aventure car il s'agit tout de même de fléchir l'Eternel en lui démontrant qu'il aurait tort de désespérer de sa créature. L' Eternel fit appeler l'ange Gabriel, une nouvelle fois, qui descendit sur la terre. Il s'intalla chez moi. Et je rédigeai avec lui le rapport qui porte son nom.